Ready Player One [2018].

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2044. La Terre est à l’agonie. Comme la majeure partie de l’humanité, Wade, 17 ans, passe son temps dans l’OASIS – un univers virtuel où chacun peut vivre et être ce qui lui chante. Mais lorsque le fondateur de l’OASIS meurt sans héritier, une formidable chasse au trésor est lancée : celui qui découvrira les trois clefs cachées dans l’OASIS par son créateur remportera 250 milliards de dollars ! Multinationales et geeks s’affrontent alors dans une quête épique, dont l’avenir du monde est l’enjeu. Que le meilleur gagne… 

READY PLAYER ONE

Dans ce long métrage, Spielberg renoue avec la science-fiction et le film d’aventure, deux genres qui ont fait son succès. Ici, c’est la réalité virtuelle, sujet très actuel, qui est mise à l’honneur. L’immersion dans l’OASIS est complète et peut facilement faire rêver tout amateur de jeux vidéos et de technologies. En effet, dans un monde où la civilisation se porte de plus en plus mal, la virtualité prend le dessus sur le quotidien. Ce qui se rapporte très facilement à notre génération actuelle.

La principale raison qui m’a fait aimer ce film est le déluge, le tsunami de références à la pop-culture qui inonde ce long métrage. Jamais un film n’aura autant rendu hommage à la pop-culture, au cinéma, à la musique et aux jeux vidéos, avec une inclination pour les années 80.  C’est un plaisir de chercher et de comprendre les nombreux clins d’oeil, plus ou moins subtils, qui parsèment l’histoire. Forcément on ne les connaîtra sans doute pas toutes, peut être en fonction de notre génération, mais croyez-moi vous allez en reconnaître un bon paquet et ressentir une vague de nostalgie à la vue de celles-ci. De la musique (Michael Jackson) au cinéma (Retour vers le futur, King Kong, Chucky, Shining, Jurassic Park, Fast & Furious, La Fièvre du samedi soir) en passant par les jeux vidéos (Mario Kart, Minecraft, Pack Man) et par des objets comme les Rubik’s Cube, Ready Player One nous offre une belle révision de nos classique. 

READY PLAYER ONE

L’interprétation des acteurs est riche et rafraîchissante avec un casting inconnu. Les personnages sont très souvent des avatars, mais l’affectif fonctionne quand même avec eux. Tye Sheridan et Oliva Cooke s’en sortent très bien. Les autres personnages (Sho, Daito, Aech) sont attachants et on peut facilement s’identifier à eux. Mention spéciale à l’impeccable Mark Rylance qui joue le grand manitou nommé Halliday que je trouve assez  fascinant et charismatique. Ses apparitions sont bien dosées, il est juste assez présent mais garde sa part de mystère (notamment avec l’énigme de fin où il révèle qu’il n’est pas un avatar). 

N’oublions pas la BO qui colle parfaitement à l’allure et au style du film, les couleurs dynamiques, le rythme effréné, les effets spéciaux assez spectaculaire. Le réalisateur conceptualise véritablement un jeu vidéo à part entière pour ce nouveau métrage. 

En bref, Ready Player One n’en reste pas moins un super divertissement dont on ressort avec la patate.  C’est un film de science-fiction beau, drôle, vif, moderne et haletant.  Papy Spielberg nous délivre une fois de plus un très, très beau message. Il faut vraiment l’en remercier. Oui il faut continuer à rêver, mais en ayant quand même les pieds sur Terre et en agissant afin de ne pas passer à côté de sa vie.

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  • Ready Player One est l’adaptation du best-seller écrit par Ernest Cline publié en 2011 dans 58 pays et traduit dans 37 langues. Dans l’histoire, bourrée de références à la pop-culture, il est grandement question des œuvres de Steven Spielberg. Ce dernier, par souci d’humilité, a déclaré qu’il préférait retirer toutes mentions de ses films dans son adaptation. Et pourtant, pour l’auteur, Steven Spielberg est l’une des plus grandes sources d’inspiration de son roman. « Il est difficile d’évaluer l’influence considérable de l’oeuvre de Steven Spielberg sur ma vie et mes centres d’intérêt, mais je n’aurais pas pu écrire ‘Player One’ si je n’avais pas vu tous ses films quand j’étais gamin. Comme pour tous ceux qui se sont passionnés pour le cinéma dès l’enfance dans les années 1970 et 80, son oeuvre coule dans mes veines. Ses films ont fini par inspirer de nombreux aspects de l’intrigue et de mon style de narration, et on en trouve des indices évidents tout au long du livre. »
  • Vin Diesel, qui avait prêté sa voix au Géant de fer de Brad Bird en 1999, a repris ce rôle spécialement pour le film. Ce personnage est en effet présent dans l’OASIS, l’univers virtuel au centre de l’intrigue.
  • Ernest Cline révèle qu’il a puisé son inspiration pour le livre dans certains monuments de sa jeunesse. « L’idée de départ m’est venue d’un jeu Atari qui s’appelle Adventure, premier jeu vidéo dans lequel on trouve un ‘Easter egg’ (ou clin d’oeil). Son concepteur, Warren Robinett, a glissé son nom dans une salle secrète du jeu. C’était la première fois que je découvrais dans un monde virtuel quelque chose qui avait été dissimulé par son créateur. C’est une expérience grisante qui m’a beaucoup marqué. J’étais aussi grand amateur des œuvres de Roald Dahl, en particulier des livres qui mettent en scène Willy Wonka, et un jour une idée m’a traversé l’esprit : et si Willy Wonka avait été concepteur de jeux vidéo et non pas chocolatier ? Je me suis mis à imaginer toutes les énigmes et tous les mystères que le milliardaire excentrique aurait pu semer derrière lui afin de se trouver un successeur digne de ce nom, et je me suis dit que je tenais quelque chose. »
  • Ready Player One contient de nombreuses références à la pop culture des années 80 et 90. On peut notamment citer Tron, Akira, Le Géant de fer, Le Seigneur des anneaux, Retour vers le futur, Les Griffes de la nuit, Tomb Raider ou Duke Nukem.
  • 9 véhicules emblématiques de la pop culture se cachent dans Ready Player One parmi les nombreux autres bolides qui foncent à tombeau ouvert à travers un New York ultra-stylisé : Parzival pilotant la DeLorean customisée, Art3mis chevauchant la moto de Kaneda, tout droit sortie d’Akira, et Aech au volant de l’énorme camion Bigfoot lancés dans une course des plus périlleuses aux côtés de l’Interceptor de Mad Max, la Mach 5 de Speed Racer, la Plymouth Fury Christine de 1959, la fourgonnette de L’Agence tous risques, la voiture de F1 de Pole Position et la Batmobile version 1966.
  • 80 % des références à la pop-culture présentes dans le scénario se retrouvent dans le film. C’est ainsi que King Kong croise le Joker, Mobile Suit Gundam, Gandalf, Chucky, Freddy Krueger, Lara Croft, Duke Nukem, Spartan John-117, les autruches guerrières de Joust, Dizzy Wallin de « Gears of War », Chun-Li, Blanka, Sagot et Ryu de « Street Fighter ». Un véritable exploit accompli par le superviseur Deidre Backs.

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Ma note : 14/20

5 commentaires sur “Ready Player One [2018].

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  1. Je m’attendais à une meilleure note en te lisant, c’est marrant. J’ai adoré la partie cumul d’anecdotes à la fin, surtout celle sur la conception du roman avec Willy Wonka. Je ne savais pas du tout en allant le voir, mais je trouve que ça se sent vraiment quand tu le sais !

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    1. J’ai vraiment adoré le film et 14 est une très bonne note pour moi ahah.. En comparant avec d’autres films je ne pouvais quand même pas mettre plus mais ça n’enlève en rien que j’ai passé un méga super moment ! 😉

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  2. j’ai bien aimé ce film, même si à certains moments, cela m’a donné un peu mal à la tête à cause de la rapidité de certains passages. par contre, la pop culture des années 80, je ne connais pas si bien que cela, donc je suis passé à côté de pas mal de chose, surtout tout ce qui tourne autour des jeux vidéos … je déteste Shinning !! aaa c’était atroce ce moment pour moi 😉 sinon je me demande vraiment si en 2044, il y aura vraiment une pop culture des années 80 …. je suis sceptique 🙂

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    1. J’ai conseillé à ma sœur d’aller le voir du coup et elle a adoré sauf que quand je lui ai demandé quelle référence elle avait préféré, elle m’a répondu de quoi tu parles ?! Je n’ai vu aucune référence moi Lol –‘ En 2044 j’aurai sûrement Alzheimer de toute façon ahah ! 😉

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